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18 mars 2010 4 18 /03 /mars /2010 23:28

INTRODUCTION :

 

L’Institut National de Formation des Travailleurs Sociaux (I.N.F.T.S) dans le souci de lier la théorie à la pratique, organise chaque année un stage rural à l’intention des étudiants des cycles moyens et supérieur. C’est dans ce cadre que notre groupe composé de dix étudiants de la première année du cycle supérieur a effectué du 22 juillet au 22 août 2008 son stage rural dans le village de Kéniékola. Ainsi le groupe a pour mission de faire l’étude du milieu et d’élaborer un document de projet de développement. Pour ce faire nous avons utilisé différentes méthodes à savoir :

-          Le questionnaire

-          Le guide d’entretien

-          Les causeries débats

-          La recherche documentaire

-          L’observation

Le présent rapport se compose de deux parties :

-          L’étude du milieu

-          Le document projet.

 

 

A-   PRESENTATION DE LA LOCALITE : 

            Situé à 182 Kms de Bamako, le cercle de Kita est limité au nord par le cercle Diéma et de Nioro ; au sud par la république de Guinée ; à l’est par les cercles de Kati et de Kolokani ; à l’oust par les cercles de Bafoulabé et de kéniéba.

Suite à la mise en œuvre de la politique de la décentralisation, le cercle de Kita a été découpé en 33 communes dont 2 urbaines et 31 rurales.

Bendougouba est l’une des communes rurales qui couvre une superficie de 79 Km2 pour une population de 14 127 habitants soit une densité de 179 hbts / Km2. Elle est composée de 17 villages :

 

Bendougouba, Banconina, Bendougouni, Dialaya, Dialaconi, Karaya -Kofoulabé, Karaya –Toumoumba, Kouroudji, Kéniéba, Kéniékola, Laminila, Makoudji, Sounkalola, Sitantoumou, Kandiaoura, Kouroula, Soféto.

 

Elle est limitée à l’est par la commune rurale de Sébékoro, au nord par la commune de Kita – Nord, à l’ouest par la commune urbaine de Kita, au sud par la commune rurale de Badenya.

Les principales activités économiques auquel se livre la commune rurale Bendougouba : l’agriculture, l’élevage, la pêche, la cueillette, le petit commerce, l’artisanat et l’exploitation forestière.

L’accès est facilité par la présence de la route nationale 24 (RN 24) Kati – Kita et la voie ferrée Dakar – Niger.

Kéniékola, la zone d’étude est située à 18 km du chef lieu de la commune (Bendougouba) sur une latitude de 12°56’0’’ nord et une longitude de 9°19’0’’ ouest.

Il est limité à l’est par Dialaconi, au sud par Kouroula, au nord par Banconina et à l’ouest par Soféto.

 

 

I-                  MILIEU PHYSIQUE :

 

1-    Climat et végétation : 

 

a°)- Climat :

Le climat est de type soudanien caractérisé par l’alternance de saisons :

-          Une saison pluvieuse (juin octobre) ,les hauteurs de pluies atteignent 900 à 1500 mm et une température moyenne de 28° C.

-          Une saison sèche de novembre à mai avec deux variantes, une variante froide de novembre à janvier et une variante chaude de février à mai caractérisée par des grands vents tel que l’alizé et l’harmattan.

 

b°)- Végétation :

La végétation type est la savane arborée ou arbustive avec la présence de grands arbres : le baobab, le néré, le caîlcédrat , le lingué, le figuier, le karité, la sanan, le dougoura , le kapokier, le manguier.

 

Tableau : 1  Espèces végétales

 

Noms vernaculaires

Noms Français

Noms scientifiques

Shi-sun

Karité

Butypermum parkii

Diala-sun

Caîlcédrat

Kaya sénégalaisis

Néré-sun

Néré

Parkia biklobosa

Bumbun-sun

Kapokier

Bombak kostatum

Zira-sun

Baobab

Andasonia digitata

Mangoro-sun

Manguier

Manguiféra indica

Sanan-sun

 

Ficus carica

Dougoura-sun

 

Daniéla divéri

Lingué-sun

 

 

Toro-sun

Figuier

 

Mali yirini

 

 

 

COMMENTAIRES :

 

Ce tableau montre que toutes les espèces protégées par la réglementation forestière en vigueur existent dans la zone de Kéniékola.

 

2°)- Relief et sol :

Le relief peu accidenté présente ça et là des dépressions et des collines.

Les sols sont de type argileux, sablonneux, latéritiques partout à travers le village.

 

3°)- Hydrographie :

On note la présence de petits marigots, mares et de petits lacs qui s’assèchent un ou deux mois après l’hivernage.

4°)- Voies et moyens de communication :

La voie d’accès à Kéniékola est la route RN 24 reliant Kati-Kita. Il existe des pistes rurales entre Kéniékola et les villages environnants. Certaines sont praticables en toutes saisons par les charrettes et les engins à deux roues.

A cause de sa proximité avec la ville de Kita, la zone bénéficie de la couverture de certaines radios privées ( Djiguiya, Mandé, F.M horizon, et une faible couverture des réseaux Malitel et orange Mali.

L’information est véhiculée par le crieur public dans le village.

 

5°)- Atouts et contraintes du milieu :

 

a- Atouts :

Le village se caractérise par :

-          la disponibilité des grands espaces cultivables

-          la diversité botanique favorisant la cueillette

-          la présence de la RN 24 facilitant l’écoulement des produits agricoles et

de la cueillette

-          l’intervention de certaines ONG dans le développement du village

-          la promotion de la culture de pourguère.

-           

b°)- Contraintes :

Elle se résument à :

-          la mauvaise répartition des pluies dans le temps et dans l’espace ;

-          le manque de matériels agricoles ;

-          taux élevé de mortalité animale ;

-          l’insuffisance d’infrastructures adéquates et le suivi sanitaire ;

-          absence d’intrants agricoles et d’encadrement.

 

II-              MILIEU HUMAIN :

 

1°)- Aspects historiques :

 

a°)- création et historique du peuplement :

Kéniékola est un vieux village de plus de 100 ans. Son histoire est assez contreversée à cause de l’oralité.

Selon certaines personnes ressources interrogées à Kéniékola, les ascendants des fondateurs seraient originaires de Kita, précisément de Linguékoto.

Le site du village aurait été découvert par  les enfants chasseurs dont leur père est Goumbo Mady TOUNKARA.

Avant de s’installer à Kéniékola, ils ont transité par Sékoto, village situé entre Kita et Kéniékola.

Selon d’autres sources le premier habitant serait un forgeron du nom de Sagui KANTE. Quelques années après, Baby TOUNKARA vint de Kita (Linguékoto) s’installer à côté de celui-ci pour passer l’hivernage. Il fut rejoint par son frère Goumbo Mady TOUNKARA. Vu la fertilité du sol et la richesse de la faune, il décida de s’y installer définitivement ;

 

 C’est  ainsi que fut créé le village de Kéniékola qui signifie : ‘’Kénié’’ : sable et ‘’Kola’’ : dans la rivière.

Avec l’arrivée des TOUNKARA, les KANTE étant des hommes de caste leur   confièrent la chefferie et les lieux sacrés.

 

Les différents chefs qui se sont succédés à Kéniékola :

 

1-      Famakanmba TOUNKARA

2-      Niamakan KEITA

3-      Mady KEITA

4-      Somita Makan TOUKARA

5-      Famakan Koro TOUNKARA, actuel chef du village, âgé de 78 ans.

 

En ce qui concerne la chefferie des KEITA, il existe deux versions selon l’oralité :

-          Première version : Ils ont été imposés par le chef de canton de kita du nom de Simbo KEITA qui était leur frère. Ils ont régnés pendant 34 ans.

-          Deuxième version : Les KEITA étant les cousins des TOUNKARA, Niamakan KEITA est venu au pouvoir par consensus parce que le TOUNKARA qui devait assumer la chefferie n’avait pas l’âge requis.

-           

b- Liens historiques avec d’autres villages :

Il existe des liens séculaires de solidarité entre Kéniékola et les villages environnants. Les différents villages qui partagent les évènements heureux et malheureux avec le village de Kéniékola sont : Dialakoni, Kouroula, Banconina, Sounkalola, Bolibana etc.

 

c- Les grands événements de la vie du milieu :

Certains évènements se sont passés à Kéniékola dont nous pouvons citer :

-1952 : une famine, une vraie disette due à une inondation ;

-1960 : une circoncision collective appelée ‘’Niaga’’ cérémonie qui a regroupé toutes les contrées .

-1980 : construction de la maternité ;

-1984 : une famine due à la sécheresse ;

-1994 : date d’ouverture du premier cycle ;

-2000 : l’installation du premier forage du village ;

-2004 : l’école bénéficie d’un puits ;

-2006-2007 : l’ouverture du second cycle ;

-2008 : l’installation du second forage.

 

2°)- Aspects démographiques :

 

a- Effectif de la population :

Selon le recensement général de la population et de l’habitat de 1998, actualisé en 2008, la ^population de Kéniékola est estimée à 1248 habitants.

L’ethnie dominante est le Malinké ; on y rencontre aussi les Bamanans, les Diawambés, les Dogons et les Peulhs.

 

b- Structure de la population :

Commentaire : les hommes représentent 49,03 % soit un effectif de 612 habitants. Les femmes sont légèrement super aux hommes de 50,97 % soit un effectif total de 636 habitants.

-          la population de 0-14 ans représente 536 habitants soit 42,94%

-          la population de 60 ans et plus représente 35 habitants soit 2,80%

-          la population inactive représente 571 habitants soit 45,75%

-          la population active représente 677 habitants soit 54,24%.

La population active de Kéniékola est légèrement supérieure à la population inactive, soit un écart de 8,5%.

 

d- Dynamique de la population :

 

- Les mouvements naturels (décès, naissances)

Le taux d’accroissement naturel est de 2,2% selon le recensement général de la population et de l’habitat de 1998. Il n’existe pas un système fiable de recensement de naissance et de décès.

Les décès enregistrés dans les deux dernières années ne sont pas disponibles.

Les naissances prévisionnelles sont estimées à 53,6 enfants par an.

 

-          Les mobilités spatiales :

  • L’émigration : les jeunes du village émigrent très généralement vers l’Espagne, la France, le Gabon, la Guinée Equatoriale etc.

L’exode rural est pratiqué par les jeunes filles en destination de Bamako après les récoltes.

  • L’immigration : Le phénomène est quasi inexistant

Le rythme de la mobilité spatiale est faible.

 

e- Impact de la population sur le développement :

Dans la population de Keniékola il y a plus d’actifs que d’inactifs soit 54,24% contre 45,76%.Malgré cette tendance nous constatons que la forte émigration des jeunes est pratiquée. Cela joue considérablement sur le développement socio-économique avec le départ des bras valides qui ne reviennent pas le plus souvent.

 

3°)- Aspect socio-économique, culturel et sanitaire :

 

a-    Aspects sociaux :

Dans le village de kéniékola, la société est fortement hiérarchisée. La famille élargie constitue la principale cellule de base de l’organisation sociale. La population est composée en majeur partie de Malinké (TOUNKARA, KEITA , KONATE, CAMARA, TRAORE).

La famille TOUNKARA est détentrice de la chefferie. Outre les Malinkés nous notons la présence des peulhs et une famille Dogon.

Le chef de famille assure les besoins primordiaux (soins de santé, éducation, nourriture…). Il coordonne les activités au sein de sa famille. Les femmes contribuent également aux dépenses de la famille.

La famille est le point de départ de l’éducation des enfants, l’enfant appartient à la communauté toute entière, son éducation relève aussi d’elle et se poursuit au niveau de l’école.

La polygamie est très développée dans la localité car, avoir beaucoup d’enfants est un prestige et de surcroît, considéré comme une source de richesse.

Il est à noter que les jeunes garçons se marient entre 20 et 22 ans et les jeunes filles entre 14 et 16 ans dans le but d’aider la belle famille dans les travaux.

Il existe des liens de mariage entre les populations de kéniékola et celles de tous les villages environnants. Les mamans, les jeunes filles et les garçons sont concertés lors des fiançailles. Les mariages sont très peu célébrés au niveau de la mairie à cause des mœurs et coutumes de la société, les divorces sont très rares.

La structure sociale est organisée de la manière suivante :

-          Le chef de village administratif : il est le leader de la communauté, à ce titre il représente le conseil des anciens et est assisté dans ses fonctions par les conseillers du village.

-          La présidente de l’association des femmes ‘’moussos kountigui’’qui coordonne les activités féminines du village ;

-          Le président du groupement des jeunes ‘’ Kamalen kountigui’’ qui coordonne les activités masculines du village ;

-          Les hommes de caste composés de KANTE, SISSOKO et le tribut des Diawambés ( Gaoulo) jouent le rôle de messager et d’intermédiaires dans le cadre du mariage et de la gestion des conflits.

La succession à la tête du village se fait entre les familles TOUNKARA en fonction du droit d’aînesse  du côté paternel.

L’habitat est constitué en majeure partie de maison en banco dont la toiture est en tôles et des cases rondes dont les toitures sont en pailles.

La principale religion de la localité demeure l’islam.

 

b-    Aspect économique :    

La principale activité économique est l’agriculture à laquelle s’ajoute l’élevage, la pêche, le petit commerce, l’exploitation de charbon de bois et la cueillette.

  • L’agriculture : Elle est pratiquée par toute la population de façon extensive ; les instruments utilisés sont : les dabas, la charrue et les houes.

Les différentes cultures vivrières sont : le mil, le sorgho, l’arachide, le maïs, le haricot, le fonio …

La population de kéniékola est confrontée à un déficit céréalier.

  • L’élevage : les différentes espèces animales élevées sont : les bovins, les caprins, les ovins, les asins et les volailles.

Le nombre de tète de bovins par famille est très faible ; aussi les familles optent pour le système de berger collectif. La production du lait rentre dans le cadre de la consommation et de la commercialisation. La vente des animaux procure des revenus à la population.

Le cheptel est vacciné contre les maladies telles que le charbon symptomatique, la pasteurellose, la péripneumonie contagieuse bovine. Le cheptel est déparasité périodiquement. L’aviculture est pratiquée de façon traditionnelle.

  • La pêche :

La pêche est peu pratiquée et très généralement par les enfants

  • La cueillette : Cette activité est très développée dans la zone, elle concerne le karité, le néré etc. Les produits de la cueillette rentrent dans la consommation locale d’une part et les ressources tirées de cette activité servent à la constitution du trousseau de mariage d’autre part
  • Le petit commerce : Le commerce est peu développé, cela est dû à l’inexistence de marché dans le village.
  • L’exploitation du charbon de bois : Elle constitue une source de revenus pour la population. Les exploitants payent une taxe pour le développement de la commune.

c-     Indicateur de pauvreté :

Le village de Kéniékola à l’instar des autres villages de la région de Kayes a un indice de pauvreté de 37,8% (source CSLP).

Les critères de pauvreté sont les suivants :

-          le nombre de familles qui ne parviennent pas à se procurer les trois repas quotidiens. Cet indicateur est surtout visible chez les veuves et les femmes seules chargées de famille.

-          Le nombre de famille qui ne dispose pas de matériels agricoles et de bœufs de labour.

-          Le nombre de famille qui ne parvient pas à s’acquitter des frais d’inscription  et de la coopérative scolaire de leurs enfants.

-          Le nombre de famille qui ne dispose pas de moyen adapté pour le transport des malades et des femmes en travail vers le centre de santé.

 

d-    Aspect culturel :

Sur le plan culturel, le village est  riche ; cela se justifie seulement par l’existence du bois sacré appelé ‘’Namatou’’.

Le totem des autochtones (TOUNKARA) est un serpent ( Dankalan ).Dans le village, la circoncision se fait en groupe  un vendredi et l’excision un jeudi selon l’année ou le mois faste suivant la tradition.

Les cérémonies de mariage font l’objet d’une manifestation culturelle aussi.

Les évènements heureux et malheureux sont annoncés par le crieur public (tape 3 fois sur son tambour pour annoncer un décès).

 

e-     Aspect sanitaire :

Sur le plan sanitaire,  Kéniékola relève de l’aire de santé de Bendougouba  dont il est distant de 18 kms. Les soins curatifs et préventifs se font au CSCOM de Badinko à cause de sa proximité (10 Kms) et d’accès facile ( route bitumée) et au CSCOM de Bendougouba pour quelques rares habitants à cause de sa difficulté d’accès ( 18 Kms)et route impraticable. Les consultations prénatales (CPN), accrochements et les consultations post-natales(CPON) ont lieu dans la maternité de Kéniékola.

Cependant il faut signaler un manque criard d’équipements et de matériels : la table d’accouchement sert de table de consultation  et il n’existe qu’une paire de ciseaux.

L’approvisionnement en eau potable se fait à partir de deux forages et cinq puits traditionnels améliorés. La première pompe a été réalisée par le Plan. Lors  de la construction de la route Kati-Kita, la seconde pompe a été réalisée par Razel.

La plupart des familles disposent de latrine.

 

Les animaux sont gardés dans les enclos à l’intérieur des concessions. Les espaces entre les concessions sont réservés aux cultures intra domiciliaires, ce qui pose un problème d’hygiène et d’assainissement.

Les maladies prédominantes sont :

-          La malnutrition ;

-          Le paludisme ;

-          Les infections respiratoires aigues (IRA) ;

-          Les maladies hydriques (diarrhées).

 

f-      Aspect éducatif :

L’école de Kéniékola  a été créée suivant décision N° 0594/MEB.DNEF.DS du 12 juillet 1993. Elle est composée de six classes représentant le 1er cycle. Et en 2006-2007 fut créé un second cycle composé de trois classes. De sa création à nos jours, trois directeurs se sont succédés au niveau du premier cycle :

1- Samba DIAKITE                                        1994-1995

2- Diawoye KEITA                                         1995-1996

3- Bandiougou Jean Paul DIAWARA             1997-1999

4- Samba DIAKITE                                         1999 à nos jours.

Ténéman KEITA est le seul Directeur du second cycle depuis sa création.

III- LES PARTENAIRES AU DEVELOPPEMENT :

Malgré sa proximité avec son chef-lieu de cercle Kita (22 Kms), on note l’absence d’ONG ou de structures techniques spécifiques pour l’encadrement des paysans et des éleveurs.

Cependant, on note la présence du plan qui intervient dans le domaine de la santé, de l’éducation et de l’habitat, et l’UNICEF qui intervient également dans le domaine de la santé.

 

IV- LES STRUCTURES COMMUNAUTAIRES :

Il existe au niveau du village des associations informelles telles que :

-          l’association des jeunes du village ;

-          l’association des femmes du village ;

-          l’association des chasseurs ;

-          le comité de gestion scolaire ;

-          le comité de gestion de la mosquée ;

-          le comité de gestion des points d’eau potable (forage).

 

B-   Priorité du développement :

Au cours de la collecte des données, nous avons recensé les problèmes suivants :

- l’insuffisance de matériels agricoles et d’intrants ;

- le mauvais état des pistes entre Kéniékola et les villages environnants ;

- Insuffisance de salles de classes pour le second cycle ;

- insuffisance du personnel enseignant ;

- manque d’encadrement en matière de vulgarisation (agriculture, élevage)

- insuffisance, voire inexistence d’équipements de la maternité ;

 - absence d’activités génératrices de revenus ;

- absence de banque de céréales ;

- absence de parc de vaccination amélioré pour les animaux;

- faible couverture du réseau de communication (téléphone) ;

- manque de centre de recréation pour les jeunes (centre culturel) ;

- insuffisance de l’approvisionnement en eau potable ;

- absence de caisse d’épargne et de crédits (micro- finances) ;

-insuffisance d’activités d’IEC.

Après analyse, les problèmes ci-dessous ont été classés par ordre de priorité :

-          insuffisance de matériels agricoles et d’intrants ;

-          inexistence d’activités génératrices de revenus ;

-          insuffisance voire inexistence d’équipements de la maternité ;

-          insuffisance du personnel enseignant ;

-          absence de banque de céréales.

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  • : Ce blog a pour objectifs de publier les articles, rapports, mémoires et de m'exprimer dans le domaine de la Géographie et du Travail Social.
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